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En voulant rassurer la finance britannique, François Hollande ne nous rassure pas du tout.
Dans son interview au Gardian, il se vante en effet que "la gauche au pouvoir pendant 15 ans" ait "libéralisé l’économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations" en concluant " Il n’y a rien à craindre".
Il est vrai que devant une telle ambition, les marchés financiers n'ont rien à craindre. Mais le peuple de gauche, lui, a de quoi s'inquiéter s'il doit passer sous leurs fourches caudines.
Et aujourd'hui, il a envie de croire en la gauche. Ce n'est pas parce que Meryl Streep redore la beauté de Margaret Thatcher qu'il faut se laisser séduire par les sirènes du libéralisme.
La gauche ce n'est pas ça. La gauche c'est l'intérêt du peuple confondu avec l'intérêt général. Et pour l'instant, celui qui l'incarne le mieux c'est Jean-Luc Mélenchon.
La prestation télévisée de Nicolas Sarkozy, durant une heure et sur six chaînes ce dimanche soir, aura au moins connu un premier résultat: l'union de la gauche contre ces annonces effectuées en direct. "Plan d'austérité", "saignée", "mensonge éhonté", les qualificatifs ne manquent pas, du Front de gauche, aux socialistes en passant par les écologistes, pour rejeter les mesures annoncées par le futur candidat de l'UMP.
LA REACTION DE MARIE GEORGE BUFFET, DEPUTEE PCF DE LA SEINE ST DENIS
Que nous a dit le président de la République travaillez plus,gagner moins et payer plus cher les biens de consommations. Les seuls qui ne vont rien payer ce sont les amis du président, les actionnaires. pas d'autre solution qu'une reprise en main des marchés et une nouvelle république avec la candidature du Front de gauche
LA REACTION DE PIERRE LAURENT, SECRETAIRE NATIONAL DU PCF
Je suis scandalisé par les annonces de Nicolas Sarkozy ce soir.
Au terme d'un quinquennat qui a poussé le pays dans la récession et saccagé l'emploi industriel, il décide, à quelques semaines des élections, deux énormes nouveaux cadeaux au patronat.
Premier cadeau : un allègement de 13 milliards d'euros de cotisations sociales patronales essentiellement payé par une hausse de la TVA, autrement dit un coup de poignard dans le pouvoir d'achat populaire.
Second cadeau : la possibilité pour le patronat d'échapper à toute durée légale du temps de travail par le biais d'accords dits de compétitivité.
Tout le reste est à l'avenant : matraquage mensonger sur le coût du travail, règle d'or pour les collectivités locales, nouvelle mesure de déréglementation du marché immobilier sous prétexte de crise du logement.
Tout cela n'est que l'énième et dernier coup de force présidentiel. Les privilégiés et les financiers auront été servis jusqu'au bout.
Les salariés n'ont plus rien à attendre de ce pouvoir. C'est maintenant à la gauche de construire une alternative solide et le Front de gauche va y consacrer toutes ses forces.
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du Conseil national de campagne du Front de gauche
Dans le cadre de l’examen du projet de loi relatif à la bioéthique, l’Assemblée nationale vient de réinstaurer l’interdiction - levée par le Sénat - faite aux couples de femmes de recourir à l’assistance médicale à la procréation (AMP).
Avec plusieurs Député-e-s communistes et du Parti de Gauche, j’avais déposé un amendement visant à lever cette interdiction pour que cessent les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle. Cet amendement n’a même pas pu être débattu puisqu’il a été repoussé au motif qu’il ferait peser une charge nouvelle sur les finances publiques. L’article 40 de la Constitution invoqué pour ce faire, a une nouvelle fois servi à interdire le débat sur une question désormais incontournable dans notre société.
C’est insupportable !
L’objectif poursuivi avec l’AMP est d’abord de permettre à un couple de fonder une famille ou de l’agrandir. Le recours à cette assistance médicale ne saurait donc être enfermé dans un cadre dicté exclusivement par des critères médicaux et les questions qu’il pose sont tout autant celles de l’égalité des droits et de la reconnaissance effective des familles homoparentales.
Avec les nombreuses associations de lutte contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle, je continuerai d’agir pour que soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée et adoptée la proposition de loi (n° 3280) que j’ai déposée en mars dernier, et qui ouvre aux couples de femmes le droit à recourir à l’assistance médicale à la procréation et aux couples homosexuels le droit à adopter un enfant, à bénéficier des congés parentaux et à partager l’autorité parentale.
Dans une série de portraîts publiée à l'occasion du 8 mars et de la journée de la femme, nous vous présentons celui de Marie George Buffet.
Marie George Buffet est d’abord une combattante et une militante fidèle à ses idées.
Combattante pour les droits des femmes et des hommes à plus de justice, plus de liberté, à la dignité. Féministe engagée, présidente des parlementaires pour la lutte contre le SIDA, elle se bat sur tous les fronts, aussi bien pour que les femmes Afghanes soient respectés, contre les expulsions, récemment encore pour la démocratie en Tunisie, que pour l’emploi et le service public. Elle est partout disent de nombreux militants.
Dans l’Essonne elle a été aussi bien présente à Corbeil avec les salariés d’Altis, à Lisses avec ceux de l’EDF, à Bondoufle pour rendre hommage au sport féminin et à ses équipes de foot et à bien d'autres occasions.
Présente comme dirigeante nationale, comme députée, comme ministre lorsqu’elle était venue par exemple inaugurer un maison de quartier à Evry, et rencontrer des jeunes de cette citée.
Il n’y a pas une région en France où Marie George Buffet a été absente pour soutenir les plus humbles et apporter la solidarité de son Parti où de la nation lorsqu’elle était membre du gouvernement de la France.
Militante fidèle à son idéal aussi. Habitante un F3 à Blanc Mesnil, reversant ses indemnités d’élue à son parti elle a toujours vécue modestement, militante parmi les autres, citoyenne comme les autres, c’est cela la noblesse de la politique.
SA BIOGRAPHIE
Marie-George Buffet est née la 7 mai 1949 à Sceaux, au sein d'une famille nombreuse de sept enfants. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle fait des études d'histoire à la Sorbonne. C'est en tant qu'étudiante, suite aux événements de mai 1968 et de la guerre du Viet-Nam qu'elle décide de s'engager en politique. Elle adhère alors au Parti communisme en 1969. Entre 1970 et 1972, elle préside la fédération des résidences universitaires de France.
Ses premiers pas en politique
C'est en 1977 qu'elle commence sa carrière politique : elle est élue adjointe au maire de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine. Elle est chargée des affaires sociales. Elle lutte alors contre les expulsions et milite pour le droit de vote des résidents étrangers. Elle gravit les échelons pour devenir conseillère municipale du Plessis Robinson puis conseillère régionale jusqu'en 1993. A ces différents postes, elle défend les immigrés, les femmes et les minorités.
En 1987, elle est élue au comité central du 26ème congrès du Parti communiste. Elle est nommée au Bureau national en 1994 tandis que Robert Hue y est secrétaire national. Deux ans plus tard, elle est elle aussi secrétaire, chargée de la vie du parti. Elle peut vraiment imposer ses idées : en particulier la règle de la parité entre hommes et femmes. A Draveil, elle dirige l'école des cadres du parti qu'elle souhaite « ouvrir aux non-communistes ». Son objectif est de faire du PC un parti ouvert aux autres.
Au gouvernement et dirigeante nationale du PCF
En juin 1997, elle remporte très largement la 4ème circonscription de Seine-Saint-Denis où depuis elle est réélue constamment contre les candidats de droite au deuxième tour, et devançant largement ses partenaires de gauche, y compris socialiste au premier tour, comme tous les députés communiste élus.
La même année, Lionel Jospin la nomme ministre de la Jeunesse et des Sports où son dynamisme est remarqué.
Elle devient secrétaire nationale du PCF en 2001 où elle impose un fonctionnement collectif de son parti et une ouverture de pensée notable. En 2010 Pierre Laurent lui succède.
Elle se présente courageusement à l'élection présidentielle de 2007 dans des conditions politiques difficiles en obtenant un résultat décevant lié à la désunion du mouvement antilibéral.
Elle continue ensuite sa démarche de rassemblement et contribue à la création du Front de Gauche qui obtient de bons résultats aux élections Européennes et Régionales.
Conduite par Marie-George Buffet, elle est allée manifester sa solidarité avec les démocrates et progressistes tunisiens, en butte à un climat politique fortement répressif.
Une délégation du PCF, composée de Marie-George Buffet, députée et ancienne ministre, de Jean-Paul Lecoq, député, et de Jacques Fath, responsable des relations extérieures, s’est rendue jeudi à Tunis. Pour les forces démocratiques et progressistes tunisiennes en butte à une situation «intolérable», souligne Jacques Fath, cette visite a été perçue comme un geste fort. Venue s’enquérir d’une situation politique préoccupante et manifester la solidarité des communistes français, elle a rencontré toutes les forces démocratiques et progressistes tunisiennes, ainsi que les associations de la société civile et des syndicalistes.
Il en est ressorti un terrible constat sur le système politique, qualifié de «policier» par les progressistes tunisiens. Arrestations, condamnations de militants à la prison ferme, surveillance permanente pour les autres, l’impression de vivre dans «une prison mobile» pour l’un d’entre eux, car ces femmes et ces hommes ne peuvent se déplacer ou se réunir librement. À tout cela s’ajoute, poursuit Jacques Fath, «une instrumentalisation sophistiquée des appareils de l’État».
Comme, l’amendement du Code pénal tunisien criminalisant la liberté d’expression : tout Tunisien s’exprimant sur la situation intérieure du pays à l’étranger est passible de deux à sept ans de prison ferme ! Et, selon des féministes tunisiennes, ce climat fortement répressif risque de mettre en danger les acquis obtenus par les femmes. Autre catégorie sociale victime de ce système, les jeunes, dont beaucoup ont été incarcérés et certains passés à tabac dans les locaux judiciaires ! Pour les démocrates et progressistes tunisiens, cette situation répressive ne peut plus durer et appelle à un changement politique de fond. Dans ce but, assurent-ils, il faut contraindre le président Ben Ali à renoncer à modifier la Constitution pour postuler à un sixième mandat en 2014 ! Seule une forte pression internationale – France et Union européenne –, conjuguée aux luttes internes, peut l’y contraindre afin que s’ouvre une alternative au système actuel.
La délégation du PCF, qui a été accueillie à Tunis par l’ambassadeur de France, a fait part à ce dernier des préoccupations des forces démocratiques et progressistes tunisiennes afin que Paris et l’UE changent de politique à l’égard du régime de Ben Ali. Elles demandent, ainsi, que le rehaussement du statut de la Tunisie dans le cadre du partenariat euroméditerranéen, en cours de négociation, soit conditionné par des progrès réels en matière de libertés.
Dans tout le pays la mobilisation décidée par tous les Syndicats à l’exception de FO a permis une participation de plus d’un million de manifestants pour les retraites, l’emploi, le pouvoir d’achat.
Dans l’Essonne à 12 heures, l’Union Départementale CGT de l’Essonne comptabilisait pour la journée de mobilisation et de grève du 27 mai,71.000 grévistes, soit 16.000 grévistes de plus que lors de la journée du 23 mars.
Elle a noté une forte participation à la grève chez les Territoriaux, dans les Hôpitaux et dans le monde de l’Education Nationale.
Unnombre d’entreprises en grève ne l’était pas lors de la journée du 23 mars.
Plus de4.000 manifestants essonniensdans le cortège de la CGT Essonne étaient présents, autant dans celui des autres syndicats.
Les élus de gauche (Parti communiste, Parti de Gauche, Gauche unitaire) étaient également en nombre pour soutenir les manifestants dans la manifestation Parisienne.
Les élus communistes d’Evry ont participé également à cette journée avec notamment la présence de Pierre Laurent coordinateur national du PCF, et Marie George Buffet (voir photo avec Christian Pigaglio et Elise Yagmur conseillers municipaux communistes d’Evry).
De l’avis de tous cette première étape pour combattre les mesures de riguer proposées par le gouvernement a été une réussite et va aller vers une amplification.
68 % des personnes interrogées par CSA-l’Humanité soutiennent d’ailleurs les manifestants.